La loi n° 2019-773 du 24 juillet 2019 portant création de l’Office français de la biodiversité, modifiant les missions des fédérations des chasseurs et renforçant la police de l’environnement aggrave les sanctions pour certaines infractions relatives à la chasse (article L.428-4 du code de l’environnement).
Ainsi à titre d’illustration, est passible de 3 ans (et non plus 2)d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait de chasser lorsque sont réunies les circonstances suivantes :
1° Pendant la nuit ou en temps prohibé ;
2° Sur le terrain d’autrui ou dans une réserve de chasse approuvée par l’Etat ou établie en application de l’article L. 422-27 ou dans le cœur ou les réserves intégrales d’un parc national ou dans une réserve naturelle en infraction à la réglementation qui y est applicable ;
3° A l’aide d’engins et d’instruments prohibés ou d’autres moyens que ceux autorisés par les articles L. 424-4 et L. 427-8 ou en employant des drogues et appâts de nature à enivrer le gibier ou à le détruire ;
4° Lorsque l’un des chasseurs est muni d’une arme apparente ou cachée.