Cet arrêté fixe, jusqu’au 1er novembre 2020, les conditions et limites dans lesquelles des dérogations à l’interdiction de perturbation intentionnelle des ours bruns (Ursus arctos) peuvent être accordées par les préfets dans le cadre de mesures d’effarouchement visant à la protection des troupeaux domestiques pour prévenir les dommages par prédation.
Le présent arrêté ne s’applique pas aux mesures de conditionnement aversif qui peuvent être ordonnées par les préfets pour prévenir les dommages causés par un spécimen d’ours manifestant l’un des comportements suivants :
– absence persistante de fuite lors de rencontres avec l’homme ;
– attaques répétées d’un troupeau le jour malgré la présence du berger ;
– alimentation régulière à partir de nourriture d’origine humaine.
Les préfets peuvent accorder des dérogations permettant le recours à des moyens d’effarouchement des ours sur une estive donnée selon les deux modalités suivantes :
– l’effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux ;
– l’effarouchement renforcé, à l’aide de tirs non létaux.
Ces modalités, ainsi que les conditions de délivrance des dérogations, sont décrites dans l’arrêté.