L’ordonnance n° 2016-354 du 25 mars 2016 a pour objet d’harmoniser les procédures d’autorisation d’urbanisme avec des procédures relevant du code de l’environnement. Il s’agit de coordonner les procédures de délivrance des permis de construire, des permis de démolir, des permis d’aménager et des décisions prises sur les déclarations préalables, avec, d’une part, les procédures de déclaration et d’autorisation attachées à la police de l’eau et, d’autre part, les dérogations à l’interdiction d’atteintes aux espèces protégées.
L’ordonnance procède par ailleurs à des correctifs, concernant l’articulation des procédures d’autorisation d’urbanisme et avec la procédure d’autorisation unique expérimentée pour les installations, ouvrages, travaux et activités dite « AU-IOTA »prévue par l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014.
Le nouvel article L. 425-14 du code de l’urbanisme prévoit que les travaux autorisés par le permis ou la décision de non-opposition à déclaration préalable ne peuvent pas commencer, avant l’intervention de l’autorisation ou de la décision favorable requise au titre de la police de l’eau.
Le nouvel article L. 425-15 du code de l’urbanisme introduit ce différé des travaux de construction, de démolition ou d’aménagement, cette fois jusqu’à l’accord de la dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces protégées.
Ces dispositions sont complétées par le décret n° 2016-355 du 25 mars 2016 relatif à l’articulation des procédures d’autorisation d’urbanisme avec diverses procédures relevant du code de l’environnement